Collaboration spéciale et photos de Benoîte Labrosse
Le 20 juillet dernier, plus de 600 personnes sont passées à la place Simon-Valois pour jeter un coup d’œil à la troisième édition du mini-festival Les vacances en ville. Organisé par l’Éco-quartier Hochelaga, l’événement était placé sous le la thématique du « monde à l’envert ».
« Le temps d’une journée, on a essayé de recréer l’utopie de tout ce que l’on peut avoir à l’extérieur de la ville, de ramener un peu campagne, d’agriculture et de verdure sur dans un lieu très urbain », résume Stéphanie Filion, agente de projet à l’Éco-quartier. Elle et son équipe sont « très satisfaits » de l’affluence et de la participation des résidants.
Malgré son succès, le retour de l’événement en 2014 est encore incertain, parce qu’il est lié au financement du projet Notre quartier nos racines, qui découle lui-même du programme Quartiers 21, qui se termine cette année.
L’avenir du mini-festival pourra sans doute faire l’objet d’un prochain article. D’ici là, voici un résumé en image de l’édition 2013.
Dix-huit organismes ou entreprises liées à l’agriculture urbaine et au verdissement – dont une dizaine basés dans l’arrondissement – ont présenté leurs services et répondu aux (nombreuses) questions des festivaliers. « Le but était d’aider l’économie locale en faisant principalement appel à des organismes qui viennent du quartier, pour faire découvrir aux gens ce qui existe dans leur voisinage », fait valoir Stéphanie Filion.
Une série de conférences a donné l’occasion aux participants d’en apprendre plus sur la permaculture (avec la conférencière Madeleine David, notre photo), l’aquaponie, les champignons urbains, l’herboristerie, la germination et l’alimentation vivante.
Les citoyens ont été appelés à mettre la main à la pâte, entre autres en fabricant des bombes de semences prêtes à être plantées et des « bonshommes gazon », de petits bricolages vivants.
Le maire par intérim de Montréal – et ex-conseiller du district d’Hochelaga -, Laurent Blanchard, a tellement apprécié le « bonhommes gazon » que l’Éco-quartier a façonné son effigie qu’il l’a rapporté chez lui!
Le maire Blanchard, qui sortait par hasard de l’épicerie, a pris le temps de parcourir les kiosques. Et de poser avec les organisateurs de l’évènement, Nadia Cardin, Stéphanie Filion et Sylvain Perron, respectivement chargée de projet, coordonnateur et agente de projet à l’Éco-quartier Hochelaga.
Véronique Carlos a fait une démonstration d’art-récupération en peignant en direct une murale à l’aide de surplus de peinture donnés par les résidants. L’œuvre placée sous le thème de la biodiversité orne maintenant les murs de l’Éco-quartier, situé à l’angle des rues La Fontaine et Jeanne-D’Arc.
Les organisateurs avaient pensé aux tout-petits. Avec un parcours de l’aventurier, la présence de poules soyeuses et de lapins, de la pêche de poissons en polypropylène, des kiosques de bricolage écologique et de maquillage, ils avaient tout pour être heureux.
La troupe de percussions afro-brésiliennes Zuruba a fait danser la foule deux fois plutôt qu’une, donnant à la Place Valois des airs de Rio de Janeiro en plein carnaval.
Le « mélange de folk, de blues, de polka et de musique tzigane » du groupe Cartel Pigeon a attiré l’attention de nombreux mélomanes en fin d’après-midi. En matinée, le groupe Street Meat avait offert une prestation « mêlant gypsy jazz, rockabilly, country et musique classique ».
Tout au long de la journée, les festivaliers ont pu goûter gratuitement à divers mets santé concoctés par l’équipe d’Essentiellement Sol , dont la boutique est située à deux pas de la Place. « Dans le cas de l’herbe de blé et des germination, c’est des trucs qui sont vraiment faciles à faire à la maison, illustre Stéphanie Filion. On voulait montrer aux gens que c’est possible de faire pousser des choses comestibles dans son salon. »
Plus de photos disponibles sur la page Facebook de l’Éco-quartier Hochelaga
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